Les écrits de l’Alliance drakonique, première partie | Rat Holes

Les écrits de l’Alliance drakonique, troisième partie

Nous rappelons que ce texte est donné à titre informatif et que les administrateurs de ce site n’encouragent, d’aucune façon, le sacrifice humain ni, plus généralement, la violence. Nous invitons les lecteurs à faire preuve de recul et de sens critique. Néanmoins, certains passages de ce texte, jugés trop radicaux, ont été supprimés, après réflexion, de cette édition en ligne.

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Les malédictions

 Les principes de la Magick vampyrique peuvent efficacement être appliqués aux opfers comme cela est détaillé ailleurs dans le présent document.

Et s’il vous plaît, ne croyez pas ces conneries de magicien blanc sur la « règle de neuf », les malédictions qui se retournent, avec neuf fois plus d’intensité, contre leur émetteur. Cela se retourne-t-il contre vous, neuf fois plus intensément, lorsque vous employez des moyens physiques pour tuer quelqu’un ? Non. Alors pourquoi ce qui se présente comme une loi ne s’appliquerait qu’à certaines méthodes de l’art de donner la mort ? Cette idée est grossièrement erronée.

Souvenez-vous donc, mes chers Dreccs [1], il existe de nombreuses façons de réduire le troupeau humain. Peut-être pouvons-nous dissiper l’obscurité qui entoure la pratique de l’abattage, et nous assisterons alors à une hausse des morts inexpliquées chez les individus insignifiants et au caractère inférieur.

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L’esclavage, sommet de l’évolution

(Un aperçu rapide du sophisme de la Morale commune)

Une littérature interminable a été produite sur la question de l’esclavage, toujours écrite avec un biais moralisateur. Le caractère condamnable de l’esclavage résiderait dans le fait qu’il consiste à soumettre un peuple pour satisfaire les besoins d’un autre.

La fausseté de ce schéma de pensée apparaît dans la façon dont les émotions et la morale – passagère – du moment sont utilisées pour justifier ce qui n’est objectivement qu’une croyance. Personne n’est assez stupide pour croire qu’il est possible d’accéder à l’empathie, l’amour, etc. uniquement par la réflexion. À l’inverse, les gens laissent leurs préceptes moraux les guider et pensent, à tort, que considérer une chose comme mauvaise fait d’elle une mauvaise chose par nature. La liste des désastres et des obstacles auxquels les humains – individuellement et collectivement – ont dû faire face au cours de leur histoire est infinie du fait de leur croyance jamais remise en question au titre de laquelle l’impératif de l’émotion et la moralité seraient susceptibles de fournir à l’esprit des réponses satisfaisantes.

« En logique, il n’y a pas de morale » [2] (Rudolf Carnap)

Les humains se permettent sans arrêt de laisser leur cœur parler à la place de leur cerveau. Ils estiment que les émotions intenses qu’ils ressentent à tel ou tel sujet équivalent à une preuve rationnelle de la véracité et de la vérifiabilité de leurs opinions.

Les émotions ne sont que des réactions physiologiques et non des vérités logiques. L’Homo Hubris est conditionné par la pauvreté de sa réflexion. Le signe distinctif de la véritable Élite sinistre est sa capacité à séparer la logique des sentiments, et donc à formuler des jugements impartiaux, à voir les choses avec netteté.

En gardant cet argument à l’esprit, revenons à la question de l’esclavage.

L’esclavage porte le sceau de l’Évolution : il est le processus par lequel une espèce ne se limite plus à simplement lutter pour sa propre survie, mais entreprend activement d’utiliser les autres afin de favoriser son développement. De ce pont de vue, la domestication du bétail est une forme d’esclavage donc, et les fermes ne diffèrent pas des champs de coton – le débat tient juste au fait que nous avons conçu cette idée bizarre que les humains ne sont pas, d’une manière ou d’une autre, semblables aux autres animaux, et que les lois et la morale doivent donc leur être appliquées de façon différenciée (mais cela ne nous empêche pas de mener des guerres sans fin si nos suzerains les jugent nécessaires peut-on noter avec intérêt).

L’esclavage est une pratique que l’on retrouve dans d’autres espèces, comme les fourmis esclavagistes [3].

Les fourmis esclavagistes détournent les portées de larves d’autres espèces de fourmis en vue d’augmenter la masse des ouvrières présentes au sein de leur colonie. Après avoir maturé dans leur nouveau nid, les ouvrières-esclaves s’affairent comme si elles se trouvaient dans leur véritable colonie, cependant que les ouvrières-parasites ne se consacrent qu’au renouvellement de la force de travail, procédant aux prélèvements nécessaires dans les nids voisins. Ce dernier phénomène est qualifié de « chasse aux esclaves ».

Le « champignon zombie » [4], de la famille ophiocordyceps [5], s’attaque aux fourmis charpentières [6] qui prospèrent dans la canopée de la forêt tropicale thaïlandaise. Ce parasite pirate le système nerveux des fourmis, les conduisant à se comporter d’une manière anormale qui, étrangement, contribue à spécifiquement favoriser sa reproduction. Cela prend de trois à neuf jours à compter de l’infection initiale pour que les fourmis hôtes soient totalement « zombifiées » ; dans un premier temps, les fourmis infectées poursuivent leurs activités habituelles, vivant toujours dans leur nid, interagissant avec les autres fourmis et se nourrissant même.

Alors que les fourmis saines ne dévient que rarement de leur colonne le long d’un arbre, les fourmis zombies divaguent constamment et endurent des convulsions qui les font choir de la canopée. Une fois tombées, elles reposent dans une zone feuillue située à neuf ou dix pouces (vingt-cinq centimètres) au-dessus du sol – la zone la plus fraîche et moite de la canopée, des conditions idéales pour la reproduction du champignon.

Quelques jours plus tard, le champignon pousse l’insecte à mordre dans une feuille. Les cellules fongiques proliférant dans le cerveau de la fourmi provoquent alors le détachement des fibres des muscles qui activent ses mandibules – la mâchoire est tétanisée. Ce « verrouillage » interdit à la fourmi infectée de relâcher la feuille, même après sa mort, créant ainsi une zone stable à l’extérieur de l’insecte et permettant au champignon de croître. À ce stade, ce dernier injecte un poison mortel à son hôte.

Encore une poignée de jours et le champignon se développe au sommet du crâne de la fourmi tel un corps étranger en développement, ou le tissu conjonctif d’une tumeur. De forme pédonculaire, ce strôma projette ses spores destinées à être hébergées par une autre fourmi errante. Dans son ensemble, de l’infection à la libération des spores, le processus prend deux à trois semaines.

Un enseignement précieux que nous pouvons retirer de ce qui précède est que, si un phénomène se produit dans la Nature, alors ce phénomène est naturel, et aucune morale vulgaire ne pourra y faire quoi que ce soit.

Les arguments d’ordre émotionnel sont strictement autoréférentiels et ne constituent pas une base logique sur laquelle assoir des convictions. Les différents peuples, races, sous-espèces, etc. ne coopèrent pas en raison d’une vague notion d’amour universel : ils ne le font que dans leur intérêt propre. D’un point de vue évolutionniste, la création d’interdépendances mutuelles à l’échelle planétaire – la mondialisation – ne se justifie en rien. La coopération n’apparaît que lorsque la réduction en esclavage ou la guerre de conquête s’avèrent impossibles.

Les arguments émotionnels ne peuvent fournir aucune perspective significative réelle. Pourtant, ils servent souvent à cela, car c’est la solution de facilité, celle qui n’exige pas trop de réflexion. Il en est qui tenteront d’apporter des preuves soigneusement sélectionnées à l’appui de leurs opinions et ils emporteront l’adhésion grâce à aux raisonnements émotionnels. Ces pseudo-intellectuels ne sont rien d’autre que des charognards intellectualisants – ils représentent un autre stade de la médiocrité à prétention scientifique.

Il importe peu que vous soyez en accord ou en désaccord avec cette théorie, ou même qu’elle vous dégoûte. Ce n’est qu’une preuve supplémentaire de sa validité.

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L’imposture égalitaire

Le caractère fallacieux de l’égalitarisme réside dans l’idée que tous les hommes sont égaux. Dans l’hypothèse où ce serait exact, l’évolution ne serait plus une nécessité. L’évolution constituant la condition primordiale de l’existence, il est possible de distinguer nettement ceux dont les capacités sont les plus grandes et qui sont supérieurs aux autres. Autrement, l’évolution n’aurait aucune raison d’être.

L’évolution est le processus par lequel certaines espèces, et les individus qui les composent, luttent pour survivre et croître. Si la théorie de l’égalité des hommes était exacte, la lutte évolutionnaire deviendrait inutile et l’humanité se maintiendrait à son stade de développement.

Considérée comme un but en soi, l’égalité est un cancer pour l’essor des espèces. À l’échelle individuelle comme collective par conséquent, l’excellence doit être recherchée.

Il y a des êtres d’élite chez l’Homme bien nous stagnions dans une impasse évolutionnaire. Les enceintes de nos villes et de nos nations tiennent éloignées les forces de la Nature et étouffent nos possibilités de progrès : nous dépérissons et notre évolution se fait lentement, de façon hétérogène, sans considération de l’excellence ou du potentiel de chacun. Le phénotype de l’élite doit être distillé et produit en employant différentes méthodes, notamment et tout particulièrement la Voie septuple de la Tradition sinistre, l’eugénisme et l’élevage sélectif. Aucun fermier ou éleveur n’est assez négligent pour laisser son troupeau se reproduire de façon anarchique ; les humains ne doivent pas faire exception à la règle.

Les bavardages moralisateurs à propos des « gènes désirables » qui mettent en doute la pertinence de cette notion (cf. l’usage des guillemets) sont simplement le produit de l’esprit maladif et égalitaire des scientifiques magiens convaincus que, quoiqu’il arrive, les lois éternelles de la Nature s’appliqueront en se conformant à leurs concepts subjectifs et éphémères de « bien » et de « mal ».

Il n’y a pas (ou il ne devrait pas y avoir) de place pour de telles considérations morales dans le domaine scientifique.

Qu’est devenue la science alors ? D’étude rationnelle des forces et des lois à l’œuvre dans la Nature, elle s’est muée en un discours autoritaire visant à justifier les standards moraux des Magiens et en un outil destiné à les imposer partout où cela est nécessaire aux yeux de ces derniers et de la masse, ignorant ou occultant délibérément toutes les découvertes qui pourraient les remettre en cause.

Le débat sur l’existence des races abonde d’exemples représentatifs de cette situation : les découvertes établissant la non-pertinence du concept de race sont présentées comme un sommet et sont perpétuellement invoquées, alors que, a contrario, les preuves évidentes – écrasantes – de la validité de cette notion sont ignorées ou mises en doute. Ce faisant, on échoue à examiner la question de la validité de toute découverte dans ce domaine. La Nature ne crée pas de la diversité sans raison : elle procède de la pression environnementale et de la nécessité d’évoluer vers une forme supérieure. Pour peu que l’on ignore les pleurnicheries moralisatrices unidimensionnelles, le fait que certaines variétés ou espèces aient prospéré constitue une preuve qu’elles étaient faites pour triompher et se propager dans le futur. La persistance actuelle de certaines variétés/espèces n’est due qu’à la neutralisation de la sélection naturelle imposée par la civilisation et son sous-produit, l’Impérialisme.

La civilisation est-elle donc alors l’antithèse de l’évolution ? Comprise dans son sens courant et considérant les points mentionnés ci-dessus, oui. À Sparte – où les murailles de la civilisation n’étaient pas aussi élevées – ou dans d’autres grands États-nations qui tirèrent de la Nature leurs lois et leur éthique, l’espèce humaine fut à son apogée, une élite saine était conservée. De nos jours, la progression inexorable du confort matériel et de la technologie est agitée comme une preuve de la valeur de nos sociétés, qui représentent ce que l’Homme aurait toujours dû accomplir. Et pourtant, cette société ne connaît-elle pas de nombreuses difficultés ? Comment l’équilibre est-il atteint ? Il est atteint à travers l’asservissement massif des citoyens à des bouts de papier sans valeur autre que celle, collectivement admise, qui est inscrite dessus. Nous sommes pires que des moutons. Nous n’esquivons des expressions ou des mots tels que « potentiel » ou « évolution possible » que parce que nous n’en voyons aucun exemple autour de nous.

Et quand un tel exemple surviendra – l’arrivée de Vindex – le Système se mettra à trembler et la pyramide humaine assemblée par les Magiens s’effondrera, partir de sa base.

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La sagesse du silence

« L’huître s’ouvre complètement à la pleine lune. Quand le crabe l’aperçoit, il lui lance une petite pierre où une algue marine et elle, ne pouvant plus se refermer, lui sert d’aliment. Tel est le destin de celui qui ouvre trop sa bouche restant ainsi, à la merci de qui l’écoute.»

Leonard de Vinci

Les gens parlent trop. Lorsque vous vous exprimez lentement et clairement, vous permettez à votre souffle de porter vos mots : ainsi vous découvrirez à quel point les autres sont plus profondément touchés par ce que vous dîtes. Le menteur, le voleur sournois, le lâche : tous ressentent la pression induite par leurs craintes et parlent rapidement, sans respirer. De façon inconsciente néanmoins, tous les humains pressentent que celui qui s’exprime à toute vitesse n’est pas une personne fiable et cache probablement quelque chose.

Quand on vous pose une question, faites une pause avant de répondre et réfléchissez un peu. Prenez votre temps et donnez à la conversation le rythme qui vous convient. De cette manière, vous montrerez que vous la contrôlez. Assurez-vous, subtilement toutefois, que votre voix est la plus basse et profonde lors d’une conversation avec deux autres personnes ou plus. Maintenez le contact visuel, la tête haute et une posture assurée. Vous devez toujours faire sentir votre autorité.

Faites attention à ce que vous dîtes, écoutez vos propos dans les discussions. Vous remarquerez les sonorités probablement vulgaires de votre ton et la vacuité de vos paroles. Majoritairement, les gens considèrent la conversation comme une compétition dans l’étalage de leurs expériences, et attendent juste que leur interlocuteur se taise pour reprendre le cours de leurs histoires et l’impressionner.

La discussion est souvent une activité à la fois inutile et révélatrice. Prenez garde à vos paroles et n’en dites pas trop sur vous. Arrêtez de fanfaronner, évitez ça. Ainsi vous découvrirez que vous n’avez strictement rien à apporter à une conversation dès lors que vous cessez de parler de vous-même et de vos expériences – que cela serve de leçon un peu rude à votre ego surdimensionné.

Un proverbe dit que l’on se fait plus d’amis en parlant avec eux durant une semaine de ce qu’ils apprécient qu’en un mois en parlant de soi.

Les gens laissent paraître leurs sentiments. Ils ne s’accordent pas le temps de l’introspection, de l’examen honnête de leur conscience. En conséquence, vous devez en tirer parti. Tous les défauts des autres peuvent vous être profitables.

Vous devez incarner le mystère aux yeux des gens – avec le temps, ils combleront votre silence à l’aide de rumeurs et de fables au sujet de celui ou de ce que vous êtes. Ces histoires se répandront et attireront alors à vous les bonnes personnes, celles qui désirent savoir ce qu’il en est réellement.

Sans cesse, vos ennemis parleront de vous, persuadés de souiller votre image, alors que cela n’aura pour seul effet que de donner un éclat supplémentaire à votre légende. Laissez-les parler, ne vous y opposez pas. Ces perroquets sont votre plus grand atout.

Apprenez à observer ces gens et devenez leur exact opposé. La plupart d’entre eux ne prend jamais le temps de réfléchir à la façon dont ils apparaissent aux yeux des autres, à l’image qu’ils donnent. Ils vomissent verbalement leurs opinions et tablent sur le fait que les autres les assemblent correctement. Certaines personnes ne le font pas : elles ne retiennent que ce qu’elles veulent bien voir et entendre. Les plus grandes erreurs ont été commises de cette manière.

Et surtout, n’oubliez pas que l’apparence est tout.

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Notes :

[1] [NdT] Les Dreccs sont un concept théorisé et popularisé par l’Acception de l’étoile blanche 352/White Star Acception 352 (WSA 352), réalisant une synthèse de la culture des gangbangers ethniques américains, de l’idéologie/la philosophie de l’O9A (incluant le Reichsfolk expressément), le tout fortement marqué par les origines (principalement khmers) de l’une de ses principales Führerinnen, Chloé Ortega/Chloé 352. Un Drecc peut se définir comme « quelqu’un qui mène une vie concrètement sinistre (…) et manifeste donc les Ténèbres essentiellement en pratique, par des actes sinistres réels. Une tribu sinistre est un groupe de Dreccs territorialement ancrés et indépendants (…) qui se rassemblent pour leur bénéfice mutuel et qui contrôlent, ou cherchent à contrôler, une zone précise, un quartier ou un territoire. (…) Les Dreccs, ainsi que les tribus auxquels ils sont associés, ne s’engagent que rarement dans la pratique déclarée de la sorcellerie, et la plupart ne se décrit même pas comme Sataniste ou adepte de la Voie de la main gauche. » (Glossary of ONA Terms/Glossaire de l’ONA v. 3.07).

[2] Rudolf Carnap, in La syntaxe logique du langage/The Logical Syntax of Language.

[3] [NdT] Il en existe une cinquantaine d’espèces. Celles auxquelles la suite du texte renvoie appartiennent au genre Polyergus.

[4] Zombie fungus.

[5] [NdT] L’auteur fait ici référence à l’ophiocordyceps unilateralis.

[6] [NdT] Camponotus leonardi.

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