Le Grimoire de Baphomet, dernière partie | Rat Holes 1

Le Grimoire de Baphomet, dernière partie

Par Anton Long

 Appendice

L’ONTOLOGIE ET LA THÉOLOGIE DU SATANISME TRADITIONNEL

*

 La Nature de la Réalité suivant le Satanisme Traditionnel

 Les axiomes ontologiques fondamentaux de la Voie Sénestre du Satanisme Traditionnel sont : (1) il existe deux types d’êtres, différenciés selon qu’ils possèdent ou non, ou manifestent, ce qui est appelé l’« énergie acausale », et (2) que nous ne pouvons pas correctement connaître une manifestation de l’énergie acausale, un être acausal, par le biais de nos facultés psychiques actuellement sous-développées et sous-utilisées.

La réalité, pour le Satanisme Traditionnel, est considérée comme étant le Cosmos, ce Cosmos comportant une bifurcation de son être : c’est-à-dire que le Cosmos existe – est manifesté – à la fois par l’espace-temps causal et par ce que nous appelons l’espace-temps acausal. L’espace-temps causal a trois dimensions spatiales et une dimension temporelle causale ; et l’espace-temps acausal a un nombre n (un nombre actuellement indéfini) de dimensions acausales (qui ne sont pas spatiales) et une dimension de temps acausal. L’espace-temps causal peut donc être considéré comme l’univers phénoménal, physique, dont nous sommes conscients par nos sens, cet univers étant régi par des lois physiques et contenant une énergie / matière physique, causale.

Le Satanisme Traditionnel postule que des êtres acausaux existent dans l’espace-temps acausal (voir note 1), tout comme il y a des êtres causaux qui existent dans l’espace-temps causal, ces derniers comprenant notre espèce humaine et les êtres vivants qui partagent cette planète, la Terre, avec nous.

Selon le satanisme traditionnel, tous les êtres vivants causaux (existant en tant qu’êtres dans l’univers physique causal) sont compris comme une manifestation, dans le causal, de l’acausal (ou de l’énergie acausale) du fait qu’ils sont en vie. De là, tous les êtres vivants causaux sont tous des connexions – nexions – entre le continuum causal et acausal.

 L’essence de la Nature

 La nature peut être définie comme la force créatrice innée acausale (ou énergie acausale) qui opère dans le monde physique, sur cette planète et qui cause, ou génère, et contrôle les organismes vivants causaux par certains moyens. Ces « moyens » sont les lois de la nature. L’ « évolution des espèces » est une expression utilisée pour désigner l’une des théories portant sur l’une des façons dont la nature est supposée œuvrer dans l’univers causal (le continuum causal).

La Nature peut donc être considérée comme un type d’être. Cela ne signifie pas que la nature doive être comprise d’une façon anthropomorphique, mais plutôt qu’elle est un être vivant, changeant, une entité : « quelque chose » qui est vivant ; de là, la Nature est un autre exemple de nexion – d’être abritant une connexion entre le continuum causal et le continuum acausal. Nous-mêmes, en tant qu’êtres humains, nous sommes tout simplement – sur la planète Terre – une manifestation, une mise en présence (presencing), de la Nature parmi d’autres : nous sommes donc soumis aux lois de la Nature, lois qui régissent les transformations organiques et la vie organique elle-même. Comme toute forme de vie sur cette planète causale, nous naissons, nous grandissons, changeons et notre être causal meurt, c’est-à-dire qu’il cesse d’être imprégné – animé par – l’énergie acausal. Et donc, « nous » cessons d’avoir une vie causale.

La plupart des cultures ont entretenu, ou entretiennent, la croyance selon laquelle la nature est vivante et la Mère, l’origine de toute la vie.

Dans les temps anciens, la nature elle-même a été souvent personnifiée par des dieux et des déesses. De là, nous avons appréhendé la Nature à travers nous-mêmes – en termes d’êtres causaux individuels portant des noms, une histoire et ayant une personnalité distincte. Cependant, ce type de représentation n’est plus nécessaire ni valable, puisque nous avons développé, au cours des derniers milliers d’années, la faculté de la raison pure, ainsi que la faculté d’empathie acausale et que nous pouvons comprendre la Nature, nous-mêmes et le Cosmos, d’une manière naturelle, sans ces formes abstraites intermédiaires. Dorénavant, nous pouvons appréhender la nature telle qu’elle est. Jusqu’à présent, nous avons projeté des formes causales d’origine humaine sur la Nature dans un effort pour la comprendre, parce que nous ne possédions qu’une faible compréhension du Cosmos au-delà de la Nature et du causal, et nous ignorions que la nature n’est qu’une partie du Cosmos causal et acausal.

 La Philosophie du Satanisme Traditionnel

 Le point de départ essentiel pour une philosophie est de poser et de répondre aux questions sur l’origine et le sens de la vie – ou, plus précisément, sur nos vies causales, en tant qu’êtres humains existant dans l’univers causal, sur cette planète que nous appelons la Terre.

Le Satanisme Traditionnel ne croit pas que nous, les êtres humains – et la vie causale elle-même -, avons été créés par un être suprême, lequel est communément appelé Dieu. Selon le Satanisme Traditionnel, la vie a évolué naturellement sur cette planète, à partir de débuts précis, mais que nous ne comprenons pas encore. L’essence de la vision du Satanisme Traditionnel sur nos origines dans l’univers causal est la raison – ou plutôt ce qu’on appelle la philosophie naturelle : par l’observation, l’expérimentation et l’usage de la raison ou de la logique, nous pouvons comprendre notre monde, le Cosmos causal et nous-mêmes. Ainsi, le Satanisme Traditionnel, concernant un certain nombre de points importants, adhère à un point de vue rationaliste qui accepte : (1) que l’univers causal (ou la réalité) existe indépendamment de nous et de notre conscience, et donc indépendamment de nos sens ; (2) notre compréhension limitée de ce « monde extérieur » causal dépend en grande partie de nos sens – de ce que nous pouvons voir, entendre ou toucher ; de ce que nous pouvons observer ou avons appris à connaître par l’intermédiaire de nos sens ; (3) Les arguments logiques – la raison – et l’expérience sont les meilleurs moyens pour connaître et comprendre ce « monde extérieur » ; (4) L’univers est, par essence, soumis à l’étude par la raison et à des lois rationnelles ; (5) notre faculté d’empathie acausale est un moyen de découvrir que nous sommes des nexions et comment nous pouvons établir une relation satisfaisante aux autres formes de vie. Ainsi, la raison pratique – la philosophie naturelle – nous permet de comprendre l’univers externe, physique, causal.

Par ailleurs, le Satanisme Traditionnel affirme que la connaissance et la compréhension de l’univers causal – réalisé au moyen de la raison et de l’observation – n’est pas le seul type de connaissance et de compréhension à notre disposition, car il est également possible de connaître et comprendre le continuum acausal et ses habitants qui existent (et « vivent ») là-bas et que nos facultés psychiques nous permettent de sentir, de commencer à appréhender, celles-ci étant un moyen de comprendre la vie acausale dans toute sa variété et ses formes. Un axiome du Satanisme Traditionnel est que, par le développement de nos facultés psychiques latentes, nous pouvons mieux comprendre – et acquérir une meilleure connaissance de la Nature, de l’acausal, des êtres acausaux et donc de nous-mêmes.

 Les Réponses du Satanisme Traditionnel

 La philosophie du Satanisme Traditionnel postule que le but de nos vies mortelles et causales est essentiellement de deux ordres. Tout d’abord de changer, d’évoluer, de nous développer, nous-mêmes et d’explorer, de profiter des possibilités que la vie causale offre – car notre vie mortelle et causale est une opportunité limitée et restreinte. Deuxièmement, que si nous évoluons et nous développons d’une manière particulière – et surtout si nous développons nos facultés psychiques – il nous est possible, en tant que nouveau type d’être, de vivre-au-delà de notre mort causale, dans le continuum acausal.

 Ainsi, la philosophie du Satanisme Traditionnel affirme :

(1) Que nous, les êtres humains, possédons le potentiel de prendre part et de contrôler notre propre évolution – c’est-à-dire que nous avons la capacité (principalement latente) d’évoluer consciemment pour devenir le germe d’une nouvelle espèce humaine et que les véritables arts ésotériques – surtout et notamment Les Arts Sombres – sont l’un des moyens les plus viables par lesquels une telle évolution consciente peut se produire ;

 (2) Cette véritable connaissance ésotérique et intelligence – et de là une véritable compréhension de soi et la capacité d’autoévolution – nécessite à la fois un développement de nos facultés psychiques latentes et une connaissance pratique du continuum acausal découlant d’une découverte des êtres qui le peuplent.

 (3) Ce qui a été, jusqu’ici, connu et désigné comme la magie (Magic / Magick) – spécialement la Sorcellerie Sombre et la Magie Noire – est un moyen efficace de connaître certains êtres acausaux et donc une prémisse pour comprendre l’acausal lui-même.

Nos facultés psychiques comprennent ce qu’on peut appeler l’empathie acausale (également connue sous l’appellation « empathie sénestre » ou « empathie ésotérique / magique ») et la pensée acausale.

L’empathie acausale est fondamentalement la sensibilité aux énergies acausales et la prise de conscience que ces énergies sont présentes chez les êtres vivants, dans la Nature, et / ou manifestés dans le causal, soit via un être acausal, soit directement comme énergie acausale « brute » (c’est-à-dire l’énergie acausale essayant de trouver une forme causale à habiter). Divers moyens et techniques ésotériques (occultes) existent pour développer cette empathie.

La pensée acausale consiste essentiellement à appréhender l’énergie causale et l’énergie acausal pour ce que ces « choses » sont – c’est-à-dire, au-delà de toutes les abstractions causales, au-delà tous les symboles causaux, et le symbolisme, ces symboles incluant la langue, le vocabulaire qui en fait partie et ce qui a été considéré jusqu’à présent comme étant les concepts et symboles de l’Occultisme classique, car l’Occultisme classique est inéluctablement lié à la pensée causale. Plusieurs véritables corpus ésotériques (occultes), ainsi que des moyens et techniques existent pour développer la pensée acausale. Un aspect important de cette pensée consiste à réfléchir en termes de temps acausal – autrement dit, non pas en terme de « cause à effet » linéaire inhérent au continuum causal, mais plutôt dans ce qui pourrait être maladroitement décrit en termes de simultanéité et d’« action à distance » contrairement à la physique (causale) classique.

 Les Êtres Vivants du Continuum Acausal

 Selon le Satanisme Traditionnel, il existe plusieurs types d’êtres acausaux se trouvant dans le continuum causal et que nous connaissons – par le biais de l’histoire et d’autres sources – grâce à des adeptes ayant développé l’empathie et la pensée acausales, ceux-ci ayant découvert ou appris à connaître, ces êtres acausaux.

Ces êtres sont au-delà de nos concepts et des abstractions causales. Certains séjournent (et ne peuvent exister que dans) l’espace acausal, tandis que d’autres peuvent habiter ou se manifester à la fois dans l’acausal et le causal, en sachant qu’il existe de nombreuses variétés d’entités acausales qui ont toutes leur propre « nature » ou type d’être. Par essence, ils n’ont pas la forme physique, tel que nous pouvons définir et comprendre une forme physique (par exemple, un corps), bien que certains types d’êtres acausaux puissent demeurer ou se manifester, ou être manifestés, dans notre espace causal, puissent demeurer au sein ou se manifester à l’intérieur d’une forme causale, comme un corps vivant ou un être (y compris un être humain) ; et certains de ces êtres qui peuvent faire ou qui ont déjà fait cela sont connus comme « métamorphes » (shapeshifters). Nous ne pouvons pas « voir » ni détecter (par nos sens physiques limités ni en utilisant des instruments physiques basés sur le causal) ces êtres qui peuvent voyager à travers ou dans des habitacles au sein de notre espace causal (notre monde / univers physique), si ces êtres n’ont pas accédé à une forme ou ne se sont pas manifestés dans une forme vivante causale (et même, dans la plupart des cas, s’ils l’ont fait). Cependant, certains d’entre nous (et certaines autres formes de vie) peuvent parfois « sentir » ou être informés de la présence de ces êtres ; par exemple, si nous possédons un certain type d’empathie ou la compétence ésotérique de détecter certains de ces êtres en transit ou résidant dans notre monde.

Étant donné que ces êtres sont delà de nos concepts et abstractions causales, il est incorrect de les juger selon notre limitée et causale « moralité ». Ils ne sont ni « bons » ni « mauvais ». Ils vivent selon leur propre nature, comme, par exemple, un animal sauvage prédateur vit selon sa nature prédatrice. Suivant la tradition ésotérique, certains êtres acausaux sont attirés, ou l’ont été dans le passé, vers notre espace causal (notre univers / monde physique) parce qu’ils ont ou ont acquis la capacité de «  se nourrir » de certains types d’émotion (ou « états d’être ») lesquelles émotions (ou « états d’être ») ne sont que des types d’énergie.

En raison de la nature de l’espace acausal (et donc la nature de l’énergie) les êtres acausaux ne « meurent » pas comme nous mourons et ne vieillissent pas comme nous vieillissons. En outre, notre concept causal de voyage physique (ou mouvement) qui prend du temps causal n’est pas pertinent et ne s’applique pas à ces êtres, en raison de leur nature même d’êtres acausaux. Cependant, la plupart n’est pas, selon nos normes, « toute-puissante » et beaucoup ne peuvent pas modifier ou restructurer les choses temporelles, tout comme certains ne peuvent pas transiter vers (« être manifestés dans ») l’espace causal, ni demeurer au sein des êtres de l’espace causal, sans une certaine aide ou assistance, par l’ouverture d’une nexion ou de nexions (ce qui dans de nombreux cas est simplement une connexion directe entre le causal et l’acausal).

Selon la tradition, certains de ces êtres connus ont été collectivement désignés sous le terme « Dieux Sombres » ou « Immortels Sombres » (The Dark Gods, The dark Ones ou The Dark Immortals). Dans ce type particulier, se trouvent l’entité plus communément connue de nous comme Satan ainsi que l’entité que, de notre point de vue limité et causal d’êtres mortels, nous décrivons comme le pendant féminin de Satan et qui – suivant la Tradition Sombre dont a hérité l’ONA – porte le nom Baphomet. Elle est la sombre et violente Déesse – la vraie maîtresse de la Terre (et de la nature) – à qui des sacrifices humains étaient et sont toujours offerts, et qui se lave rituellement et symboliquement dans un bassin plein du sang de ses victimes. Selon la légende orale, Elle est – en tant que l’un des Dieux des Ténèbres – également une métamorphe qui a pénétré (a « visité », s’est manifestée) sur Terre dans le passé et qui peut se manifester de nouveau si certains rituels et certains sacrifices sont effectués. Traditionnellement, c’est à Baphomet que les initiés et adeptes de la Tradition Sombre consacrent leurs victimes choisies, quand un sacrifice humain est réalisé, et ces sacrifices ont été – et sont toujours – considérés comme l’une des conditions préalables pour atteindre l’Adeptat Sénestre.

Il faut noter que le Satanisme Traditionnel ne considère pas Satan – ou tout autre Dieu Sombre comme Baphomet – comme des « dieux » ou « déesses » classiques et donc comme des êtres devant être adorés, craints et obéis dans un sens religieux conventionnel. Au lieu de cela, ils sont considérés comme des amis sénestres, de nouveaux compagnons ; ils peuvent être assimilés à des sœurs et frères perdus depuis longtemps ou d’autres parents ; et – dans le cas de Satan et de Baphomet – comme semblables à notre mère et notre père jusque-là inconnus, devant être admirés et respectés, mais jamais « adorés ». En outre, dans le cas de certaines de ces entités sombres, ces dieux peuvent être considérés, comme nos amants. Ainsi, notre relation à ces êtres n’est certainement pas de la peur ni de la soumission.

De surcroît, l’expression « Dieux Sombres » doit seulement être appréhendée comme une formulation utile, appartenant plutôt à l’Ancien Éon (basé sur la pensée causale), un terme exotérique destiné à décrire une espèce particulière acausale dont beaucoup de représentants sont connus et ont été nommés par la Tradition Sombre ; ces espèces, lorsqu’elles se manifestent dans le causal, sont certainement beaucoup plus puissantes que les êtres humains. Ainsi, les noms donnés à certains de ces êtres connus, ou qui ont été connus par les êtres humains dans les siècles passés, ne sont que des noms exotériques, des noms imparfaits, causaux, qui ne sont rien d’autre que des symboles utiles.

Ainsi, un nom tel que « Satan » ne décrit pas pleinement la nature réelle acausale ni le caractère de cet être spécifique, qui possède par ailleurs un nom ésotérique – un nom acausal inhérent à la pensée et à la connaissance acausales – le décrivant beaucoup mieux.

 La question de Dieu

 La philosophie du Satanisme Traditionnel ne valide ni n’accepte l’existence d’un Être suprême ni d’une telle divinité. Un tel suprême Être créateur n’existe pas et n’a jamais existé, et cette figure est considérée comme une abstraction causale, une construction fabriquée par les êtres humains, un mythe que les hommes, et donc certaines religions ainsi que les théologies et les philosophies, ont imposé à tort à la réalité du Cosmos dans une vaine tentative de le comprendre et de se comprendre eux-mêmes. Ainsi, notre Satan – notre Dieu Sombre – n’est pas subordonné à un Dieu tout-puissant, mais est un type particulier d’être acausal, soumis uniquement aux lois naturelles du continuum acausal.

La question du Mal et de l’existence de Satan

Ce qu’il est convenu d’appeler « la question (ou le problème) du mal » – par d’autres philosophies, religions et modes de vie – n’existe pas pour le Satanisme Traditionnel car le Satanisme Traditionnel considère la morale conventionnelle comme une abstraction causale : une forme causale ou un dogme quelconque projeté de façon erronée sur la nature, la réalité du continuum causal, abstraction qui obscurcit notre réel et notre nécessaire connexion individuelle au Cosmos. Cette morale conventionnelle – comme tous les dogmes religieux et toutes les lois – ôte ou restreint, la liberté inaliénable individuelle pour un être humain, celle d’être singulier, unique et la nexion qu’il constitue pour l’acausal.

Pour le Satanisme Traditionnel, c’est seulement et toujours l’individu qui – en développant son empathie et sa pensée acausale – peut directement comprendre et directement mettre en œuvre le sens, si tant est que ce « sens » puisse être mis en mots, de notions causales limitées telles que la « morale », le mal et la loi – en considérant le fait que ces concepts causaux portent sur la restriction et l’oppression de la pensée causale. Ainsi, le Satanisme Traditionnel constitue une libération authentique et une véritable évolution de l’individu, car il lui donne accès à sa propre essence, individuelle, naturelle : c’est-à-dire l’énergie acausale qui l’anime, qui le rend vivant, mais également l’appréhension et la compréhension de son être comme nexion unique du continuum acausal lui-même et de l’existence acausale qui y réside et qui peut – dans certaines circonstances – se manifester dans notre propre continuum causal.

La connaissance d’êtres acausaux tels que Satan et Baphomet est un moyen par lequel nous, en tant qu’individus, pouvons arriver à nous connaître, à évoluer et parvenir à comprendre le sens et le but de notre vie mortelle et causale : qui est de survivre au-delà de notre mort causale dans le continuum acausal en tant que nouveau type, nouvelle espèce d’êtres immortels acausaux.

Cette découverte individuelle et unique du sens par des individus, cette connaissance des êtres acausaux – la compréhension du comment et du pourquoi de l’existence d’êtres tels que Satan – appartiennent à l’apprentissage de l’art de la Sorcellerie Sombre, dont une partie de l’enseignement consiste à développer l’empathie et la pensée acausales et c’est la transmission de cet Art Sombre et Ancien, ainsi que son utilisation par les individus, qui est la raison d’être de cette association sénestre connue comme l’Ordre des Neuf Angles.

 Notes :

(1) Par commodité, l’espace-temps acausal sera souvent nommé simplement « l’acausal », et l’espace-temps causal comme « le causal ». Ainsi, le causal se réfère à l’univers de l’espace-temps causal, et l’acausal à l’univers de l’espace-temps acausal, ces deux univers formant ensemble le Cosmos.

L’univers causal est aussi parfois appelé « le continuum causal », et l’univers acausal « le continuum acausal ».

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 Avertissement : Les informations contenues dans ce document portant sur les différentes traditions orales comme historiques sont fournies à des fins de recherche et d’enseignement, afin de faire progresser et faciliter la compréhension des concepts inhérents aux traditions ésotériques sénestres en général.

Grimoire of Baphomet – Dark Goddess, Order of Nine Angles (ONA). Dernière révision : 120 année de Fayen.

Traduction française par Melmothia, 2015. Conformément au texte originel, cette traduction est placée sous licence Copyleft, autrement dit ce texte peut être copié et modifié librement, sans qu’il soit nécessaire d’en citer la source, mais sous condition que les copies et les dérivés soit aussi distribués sous la même licence.

Credits: Sinister images by C.Beest.

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